Avant de voir ce qu’est un consultant en portage salarial, voici une information importante. Arrivé en France dans les années 80, le portage salarial connait une forte croissance depuis quelques années, car de plus en plus de travailleurs indépendants privilégient ce dispositif dans l’espoir de faire décoller leur projet professionnel. Découvrez dans ce qui va suivre les principes fondateurs du portage salarial et ce qu’un tel dispositif pourrait vous apporter.

En quoi consiste le portage salarial ?

Le portage salarial est un dispositif situé à mi-chemin entre l’entrepreneuriat et le salariat classique. Il met en relation trois entités, dont le consultant en portage, l’entreprise cliente et la société de portage.

En gros, le consultant en portage prospecte et constitue sa propre clientèle en autonomie, et négocie directement avec l’entreprise cliente les honoraires et les modalités de sa mission ou de ses interventions. Ces informations seront données à la société de portage qui d’une part met en place un contrat de travail avec le consultant en portage et d’autre part fait signer un contrat de prestation avec l’entreprise cliente.

Le consultant percevra alors de la part de la société de portage un salaire, prélevé du chiffre d’affaires, dont elle a préalablement déduit toutes les charges sociales, salariales et patronales ainsi que les frais de gestion. Le consultant de son côté est tout à fait libre d’augmenter son chiffre d’affaires à son rythme.

Les différents profils en portage salarial

Plusieurs professions sont compatibles avec ce dispositif, notamment les métiers du consulting, de conseil, de tutorat, d’encadrement, de formation ou d’audit. Si les profils de formateurs expérimentés et de cadres séniors constituaient auparavant la plupart des consultants en portage salarial, on constate ces derniers temps que de plus en plus de jeunes diplômés optent pour ce dispositif, car il constitue un bon moyen pour commencer sa vie professionnelle.

Ainsi on recense de nouveaux secteurs comme les développeurs web, les métiers du son et du graphisme, les formateurs en logistique et en transport, les gestionnaires de patrimoine, les traducteurs, les responsables qualité, les traducteurs et bien d’autres encore. En fait, seules les professions réglementées comme la médecine, l’expertise comptable, le métier d’avocat… ainsi que quelques métiers effectuant le service à la personne ne sont pas autorisés à opter pour le portage salarial.

Comment devenir consultant en portage salarial ?

Les démarches sont simples pour bénéficier du statut de consultant en portage salarial. La première étape consiste à choisir sa société de portage et en devenir membre. Pour cela, il faut réfléchir sur celle qui convient le mieux au projet.

Plusieurs critères peuvent servir de base lors de la recherche d’une société de portage, comme les critères financiers (c’est-à-dire tout ce qui concerne les conditions de paiement de salaire, les conditions de recouvrement et le taux des commissions), les prestations complémentaires disponibles (comme le secrétariat, le standard téléphonique, l’accompagnement commercial, ou juste le local…), les offres de formation, d’encadrement et d’accompagnement, et surtout les possibilités de réseautage.

Outre ces critères, il est important d’évaluer si la société de portage propose un contrat de travail aux normes, car c’est la base même de la relation qui implique l’employeur et le salarié. En effet, pour que le contrat ait une valeur légale, il doit inclure plusieurs clauses et mentions obligatoires.

Une fois que le consultant adhère à une société de portage, il peut commencer à prospecter des clients et chercher sa première mission. C’est aussi au consultant de négocier les modalités et les honoraires de sa prestation auprès du client. Il contracte ensuite avec sa société de portage sur la base de ces informations. C’est la signature de ce contrat de travail qui marque le commencement de la mission du consultant au portage salarial.